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La Namibie – cela évoque déjà l’aventure, un horizon infini et aussi un peu de sable dans les chaussures. Ce pays d’Afrique australe séduit par son mélange unique de nature sauvage, d’histoire passionnante et de ses habitants chaleureux. Ancienne colonie allemande, la Namibie a obtenu son indépendance en 1990 et s’est depuis imposée comme une destination touristique paisible et variée.
Dès l’approche au-dessus de l’Afrique, l’excitation est palpable : un voyage impressionnant commence. Avant cela, une escale avec Ethiopian Airlines à Addis-Abeba. Une fois enfin arrivé à Windhoek, il faut courir jusqu’au guichet des visas électroniques. Ceux qui débarquent rapidement de l’avion sont parmi les premiers et évitent ainsi de longues files d’attente.
Nous montons dans notre moyen de transport pour les prochains jours : un bus africain authentique qui roule à gauche sur des pistes cahoteuses, en direction des montagnes Erongo. Nous sommes accompagnés par des antilopes et les couleurs du coucher de soleil. Notre bus s’est enlisé lors de la dernière montée vers le lodge. Bienvenue en Namibie !
Mais ce n’est pas grave : peu après, nous arrivons à pied à notre premier lodge où nous sommes accueillis avec le sourire. Après notre premier steak de gibier namibien, nous nous effondrons dans notre lit, épuisés mais heureux.
Le lendemain matin, frissonnants, nous continuons notre route vers le nord, vers la réserve privée d’Onguma, où la température ressentie est de zéro degré. Premiers moments forts du safari : impalas, éléphants, zèbres jouant à cache-cache et girafes dont le pelage brille d’un éclat doré dans la lumière chaude du soleil couchant. Le sundowner – gin tonic et snacks compris – s’accompagne d’un coucher de soleil magique. Le rugissement nocturne des lions est notre berceuse.
Se lever tôt, attraper son poncho et son « bush baby » (alias bouillotte) – et c’est parti pour la chasse au lion. Avec un appareil photo, bien sûr ! Grâce à des rangers très bien informés, nous découvrons deux couples de lions en train de savourer leur petit-déjeuner. Profondément impressionnant !
Dans le parc national d’Etosha, les éléphants barbotent joyeusement dans l’eau, les zèbres bloquent la route comme des passages piétons ambulants et les girafes jouissent d’une priorité incontestée. Un jeune lion blessé boitille – un petit rappel : nous sommes ici en pleine nature sauvage, pas au zoo. La Namibie montre ce dont elle est capable ! Plus au sud, le Damaraland impressionne par son étendue infinie et sa beauté tranquille. Et s’endormir sous la voûte étoilée – honnêtement : ça n’a pas de prix !
Dans le Damaraland, nous visitons Twyfelfontein, où des gravures rupestres vieilles de plusieurs millénaires racontent des temps révolus depuis longtemps. Mais le présent réserve aussi des surprises : un troupeau de plus de 20 éléphants du désert se rafraîchit près d’un point d’eau. Une tache verte au milieu d’un paysage aride – c’est incroyable ce que la nature a à offrir.
Le soir, lors d’un dîner convivial au boma (une construction circulaire ouverte avec un foyer), un collaborateur du lodge nous enchante avec sa guitare en interprétant un mélange de chansons connues et de compositions personnelles.
Le contraste ne pourrait être plus grand : du désert à la mer. La petite ville côtière de Swakopmund nous accueille avec son manteau de brouillard, son air marin vivifiant et sa bonne cuisine. Nous poursuivons notre route avec le sentiment que la Namibie maîtrise simplement toutes les facettes.
En route vers Sossusvlei, nous faisons une halte courte mais enrichissante à Solitaire. C’est ici que nous attend la légendaire tarte aux pommes de Moose McGregor, un incontournable.
Le lendemain, à Sossusvlei, nous vivons un moment « wouah » suprême : la pluie dans le désert, avec des arcs-en-ciel et un lever de soleil mystique. Un peu plus loin se trouve Dead Vlei, une cuvette argileuse entourée de hautes dunes, avec des arbres morts centenaires qui confèrent au paysage une atmosphère mystérieuse.
Avant de retourner à notre lodge, nous faisons un petit détour par le canyon de Sesriem. Nous descendons quelques rochers pour atteindre la gorge étroite et profonde de 30 mètres dans le lit de la rivière Tsauchab. Une courte descente qui nous récompense par une vue impressionnante sur le canyon.
Nous passons notre dernière nuit dans le désert du Kalahari, où la nature nous dévoile une nouvelle facette impressionnante. Entre dunes rouges, zèbres, girafes, autruches et quelques « pumbas », nous savourons notre dernier sundowner. L’ambiance est détendue, les couleurs sont éclatantes, et nous sommes infiniment reconnaissants pour cette aventure inoubliable.
Le jour du départ, l’équipe du lodge nous surprend avec une chanson d’anniversaire pour l’une de nos compagnes de voyage, pleine de cordialité et de joie de vivre, qui ne laisse personne indifférent.
Un dernier regard sur la Christuskirche à Windhoek, le musée de l’Indépendance, les traces de l’histoire – et c’est le cœur lourd que nous faisons nos adieux.
