Voici comment nous contacter - rapidement et facilement. Il vous suffit de choisir l'option qui vous convient :
Pour des conseils de voyage ou des renseignements sur les destinations par appel vidéo ou dans l'une de nos succursales.
Vous savez déjà ce que vous souhaitez réserver ? Nos pros du voyage se feront un plaisir de vous aider avec votre réservation.
Pour trouver l'agence de voyage qui vous convient dans plus de 70 sites répartis dans toute la Suisse.
Selon les autochtones, le nom « Chili » vient de la langue indigène aymara. Il signifie « là où le monde s’arrête ». Une image qui convient bien : surtout dans le sud du pays, au cœur de la Patagonie, s’ouvre un paysage d’une étendue infinie et d’une diversité à couper le souffle. Ceux qui souhaitent explorer ce trésor sauvage ont tout intérêt à se munir d’un sac à dos et de chaussures robustes.
Ce n’est pas un hasard si j’ai choisi Explora pour mon premier séjour en Patagonie. Le concept éprouvé, qui combine des lodges idéalement situés dans toute l’Amérique du Sud avec un programme personnalisable d’excursions en petits groupes, correspond exactement à ce que je recherchais. À cela s’ajoutent un transfert confortable depuis l’aéroport et une offre culinaire de grande qualité, le tout compris dans le prix.
Nous commençons par une randonnée facile dans la partie est du parc national Torres del Paine, où nous pouvons ressentir l’esprit des temps anciens. Outre des paysages d’herbe à perte de vue, des lacs pittoresques et une faune variée — dont une centaine de pumas ! — je découvre des peintures rupestres vieilles de 4 000 ans réalisées par le peuple indigène Aónikenk. C’est Antonio, un jeune Chilien d’une trentaine d’années, qui m’apprend tout cela. Sourire espiègle, sourcil percé... et une biographie inspirante : autrefois, il extrayait du lithium (qui reste l’un des principaux produits d’exportation du Chili) dans une mine. Aujourd’hui, il guide des visiteurs du monde entier à travers sa véritable patrie, le parc national. Ce mélange d’histoires personnelles et d’informations instructives me fait complètement oublier le temps qui passe, et nous voilà de retour au lodge après environ quatre heures et demie.
Je m’attaque ensuite à quelque chose de plus ambitieux : l’expédition « Grey Glacier », longue de 12,5 kilomètres. En tant que randonneur expérimenté, c’est tout à fait faisable pour moi, mais cela reste tout de même un défi passionnant. Après avoir traversé le lac Pehoé en catamaran, nous parcourons une partie du célèbre W-Trek, un sentier rocailleuxCe nom désigne un sentier en forme de W qui longe l’imposant massif du Paine, traverse la « French Valley » et revient au « Glaciar Grey ». Nous sommes accompagnés par trois guides locaux : Vito, photographe freestyle, Morena, femme de caractère, et Flo, passionnée de culture, dont l’amour pour le cinéma du monde entier nous rapproche immédiatement. À la fin de la journée, elle me remet une liste de recommandations personnelles. Vito et moi nous nous entendons si bien qu’il me fait même la surprise de m’offrir un tirage photographique du Lago Grey.
Nous arrivons à cet impressionnant plan d’eau après avoir parcouru plus de la moitié du chemin. À la vue des blocs de glace flottant dans l’eau gris clair, un frisson de respect me submerge. Ce sont précisément ces expériences de la nature à fleur de peau qui me permettent de relativiser beaucoup de choses. Nulle part ailleurs je ne me sens aussi petit et insignifiant qu’ici. Cela peut sembler étrange au premier abord, mais c’est extrêmement libérateur. Animé par cette pensée, je monte dans le bateau et admire les trois langues glaciaires qui défilent sous mes yeux. Les dimensions surréalistes et les tons bleus lumineux des masses de glace résonnent encore aujourd’hui. Tout comme le triste fait que le « Grey Glacier » recule jusqu’à 100 mètres par an.
Il est d’autant plus beau et important de voir avec quelle passion ce paradis sauvage est préservé. Toutes les espèces animales et végétales sont protégées par la loi, et il n’y a pratiquement aucune intervention dans la nature. Cet engagement a certainement été renforcé par le terrible incendie de décembre 2011. Un morceau de papier toilette brûlé par un touriste a suffi pour détruire complètement 17 600 hectares de forêt en 58 jours. Les dépouilles des arbres, blanchies par les intempéries, sont encore visibles partout aujourd’hui, tout comme le lieu d’origine de ce fiasco, que nous atteignons à la fin de cette journée intense. Qu’est-ce que cela nous apprend ? Il est important de prendre soin, de respecter et surtout de soutenir. Le mieux est de se rendre sur place. C’est ce qui marque le plus. Le grand objectif d’Explora est de transformer environ 1 million d’hectares de nature en réserves dans toutes ses destinations. En Patagonie, ce chiffre s’élève actuellement à 6 000 hectares, et cette superficie augmente chaque année. La réserve naturelle de 7 000 hectares située au cœur du désert d’Atacama fait également partie de cet important programme. C’est là que je me rendrai la prochaine fois. Et même si je n’ai pas encore vraiment assimilé toutes les impressions de la Patagonie, je me réjouis déjà de découvrir d’autres merveilles naturelles et de faire de nouvelles rencontres exceptionnelles.