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Découverte de destinations reculées en Asie du Sud-Est

Une experte en croisières explore des coins reculés

Südostasien hautnah

« Lorsque l’on voyage loin des foules de touristes et qu’après une excursion pleine d’aventures, on se remémore toutes les impressions de la journée, avoir un hôtel qui se déplace avec soi est un luxe inimaginable » - Cornelia Gemperle

Depuis sa plus tendre enfance, Cornelia Gemperle adore naviguer, que ce soit sur les mers,océans ou les fl euves. Si une nouvelle destination ou région l’intéresse, elle privilégietoujours un bateau de croisière pour son expédition: «Lorsque l’on voyage loin des foulesde touristes et qu’après une excursion pleine d’aventures, on se remémore toutes lesimpressions de la journée, avoir un hôtel qui se déplace avec soi est un luxe inimaginable!»

Partons en croisière d’expédition !

Au début de l’été, Cornelia a embarqué à bord du «Silver Discoverer» à Bali, et elle n’a pasété déçue par les prestations du bateau. Avec une capacité de 120 passagers, il off re unetaille idéale pour découvrir de nouvelles contrées. Avant le départ, il faut passer par lesexercices obligatoires de sauvetage en mer, puis le bateau met le cap sur des destinationsencore inconnues de Cornelia.

La première expédition la mène vers l’île indonésienne de Komodo, célèbre pour sesvarans. Même si Komodo est une île plutôt sèche, il pleut lorsque nous posons, par groupesde quatre, le pied sur la terre ferme. Mais en guise de compensation presque divine, nousavons la chance de voir de nombreux escargots de toutes les couleurs. Des cerfs et dessangliers sont aussi de la partie, début promett eur pour notre expédition.

La deuxième étape est l’île de Sulawésie (Célèbes), aussi en Indonésie. Au programme ici: une excursion de deux jours avec hébergement à terre. Au lever du soleil, dans un décormagnifi que, nous prenons la direction du pays Toraja en faisant l’ascension d’un col raideet sinueux. Le peuple Toraja suit encore des coutumes ancestrales, et le groupe vaspontanément partager l’une d’entre elles alors que les habitants célèbrent la mort de l’unedes personnalités de la communauté. Les deux jours sont ponctués de traversées de rizièreset de terrasses verdoyantes, de senteurs locales dépaysantes et de la visite du marché aubétail.

Les jours et les nuits passés en mer sont loin d’être ennuyeux: des conférences sontl’occasion d’en apprendre plus sur nos expéditions, notamment sur les populations locales,leurs traditions et leurs modes de fonctionnement. Une salle de sport est également àdisposition, ainsi que des espaces de détente ombragés pour lire tranquillement ourêvasser les yeux perdus dans l’océan. Sans oublier les délices culinaires, qui nous donnentdes forces pour nos journées d’excursion sur la terre ferme.

Nous mett ons ensuite le cap sur l’île de Kakaban. Cett e petite île se trouve au large deKalimantan, la partie indonésienne de Bornéo. Cett e région est très appréciée desplongeurs, car elle off re un univers sous-marin merveilleux encore intact. Nous avons lapossibilité de participer à un trekking dans le parc national du Sabah, région située aunord-est de Bornéo. La route vers le sommet est plus éprouvante que prévue. Branchesmortes, lianes et troncs d’arbres nous barrent la route, et avec le recul, le joli petit serpentturquoise qui nous observait était en fait une vipère verte venimeuse.

Notre prochaine escale nous emmène cett e fois en Malaisie, à Sandakan, Sabah et Bornéo,et Cornelia att end beaucoup de cett e étape: elle espère avoir la chance de voir des orangs-outans dans la forêt tropicale. Les passagers rejoignent le delta du fl euve Kinabatangan àbord de petites embarcations. Une nature luxuriante, qui rappelle l’Amazone à certainsendroits. Les rives du fl euve sont bordées d’immenses plantations d’huile de palme ou defeuillus. Quelques singes nasiques, endémiques de Bornéo, sont les premiers à pointer lebout de leur nez. Une fois que les passagers ont embarqué sur des bateaux plus petits etcontinuent leur progression sur le fl euve, les orangs-outans ne devraient pas être très loin.Un orage violent qui nous oblige à écoper le bateau et le transfert de passagers d’une autreembarcation détournent notre att ention du paysage. Il est facile d’apercevoir les héronscendrés au bord du fl euve mais certains animaux demandent plus d’eff orts: le serpent dansl’arbre, le varan sur la branche, les martins-pêcheurs colorés et les rares calaos au bec jauneet rouge dans les feuillages. Seul l’orang-outan reste bien caché. Néanmoins, savoir que l’onn’est pas dans un zoo, mais entouré d’une nature majestueuse et parfois capricieuse, prendle dessus sur la déception. Et les participants à l’expédition sont totalement réconciliéslorsqu’ils ont la chance d’observer trois éléphants en train de se baigner sur le chemin duretour.

Une fois de retour à bord du « Silver Discoverer », les voyageurs se livrent à un échanged’expériences sur ce qu’ils viennent de vivre. Cornelia apprécie particulièrement cesmoments privilégiés, typiques des bateaux de croisière de taille modeste: « Même envoyageant seule, des liens se tissent tout naturellement avec les autres passagers. On peutpartager ses impressions et expériences tout en gardant son indépendance. »

Pendant la nuit, le bateau passe la frontière et jett e l’ancre sur la jetée de Puerto Princesa.Des minibus parcourent les cols verdoyants en direction de la côte ouest de l’île, où lesvoyageurs prennent place à bord de petites embarcations en bois typiques. Ces catamaranspartent vers un fl euve souterrain. Un vaste système de grott es aux formations rocheusesimpressionnantes abrite des chauve-souris et des petits oiseaux.

L’arrivée à Coron aux Philippines a lieu un matin, alors que nous prenons un café sur lepont du bateau. Cornelia est ravie de s’être levée tôt: « Un vrai conte de fée! Des collinespitt oresques qui semblent surgir de l’eau défi lent à mesure que nous arrivons. Bien que leciel soit rempli de nuages noirs, l’orage nous épargne cett e fois-ci. L’accueil est fantastique,comme souvent ces derniers jours, et nous recevons un collier de moules en guise debienvenue. »

Après cett e eff usion de gentillesse, nous nous baignons dans un lac au milieu desmontagnes – et les souvenirs du lac de méduses ressurgissent... Mais cett e baignade dansdes eaux cristallines et un cadre paradisiaque réussit à convaincre les plus sceptiques. Cett eexcursion placée sous le signe de la détente doit se terminer en beauté par un barbecue surla plage et l’anticipation du groupe est palpable. Des petits bateaux nous emmènent versune plage déserte, où les eaux turquoises sont dignes des cartes postales. Suit un véritablefestin: crabes, grillades, riz, salade et dessert. Les voyageurs ont trouvé leur coin de paradis!L’atmosphère est détendue, chacun batifole dans l’eau et profi te d’une autre séance debaignade.

L’avant-dernière sortie à terre du voyage est l’occasion de découvrir Aparri, une ville desPhilippines. Certains passagers accusent la fatigue des expériences vécues ces derniersjours et décident de rester à bord. Le Silver Discoverer s’amarre sur la rade devant Aparri,située au nord de l’île de Luzon. Dès que le bateau jett e l’ancre, un hors-bord emmène versla terre ferme les participants à l’expédition. Cett e fois-ci, les zodiaques doivent passer parl’embouchure d’un fl euve pour att eindre la jetée et la ville. Une surprise y att end lespassagers: depuis les embarcations et la rive, les Philippins font des signes de bienvenue.Un att roupement nous att end sur la passerelle et la ville est décorée de manière festive.«Sont-ils là pour nous?» se demande Cornelia. À peine a-t-elle enlevé son gilet de sauvetagequ’elle commence à serrer de nombreuses mains, notamment celle du maire et du Ministredu tourisme. Sur fond de musique rythmée, les enfants vêtus de costumes de toutes lescouleurs font de leur mieux pour nous off rir un spectacle de danse. Les nouveaux arrivantsont presque les larmes aux yeux. Même les habitués des voyages, ceux qui ont déjà tout vu,sont impressionnés par la joie et l’accueil des plus chaleureux qui leur est réservé à Aparri.Il est diffi cile de quitt er cett e atmosphère mais des excursions nous att endent: les pharesNord et Est des Philippines ou les grott es de Penablanca et leur église souterraine.

Après un jour en mer, dès notre arrivée au port, on se rend compte que l’on est dans unpays diff érent. La vue de Hualien à Taïwan rappelle un peu les paysages de chez nous, signeque ces vacances formidables touchent bientôt à leur fi n. L’excursion du jour nous faitvisiter le parc national de Taroko situé non loin de là. Pour leur dernière expédition, lesvoyageurs espèrent bien sûr apercevoir quelques autres animaux – un serpent, de grospapillons multicolores et plusieurs fl eurs magnifi ques satisfont leurs att entes. Le parcnational est d’un vert luxuriant et dissimule de nombreuses gorges profondes. Il sembleêtre également très apprécié de la population locale, car les participants à l’expéditioncroisent beaucoup de bus et de groupes. Le soir, nous rejoignons le bateau, fatigués. Ledernier soir avant de débarquer à Keelung (Taipei), le photographe du bateau montre unevidéo de l’expédition pour faire revivre une nouvelle fois aux protagonistes chaque étapede leur fabuleux voyage.

Propos recueillis par Priska Hofmann
Photos : Cornelia Gemperle / DER Touristik Suisse SA