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Un pays comme un mosaïque

Sultanat d’Oman - bien plus que le sable du désert
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Content Manager

Sina Bauer

En tant que Content Manager chez DER Touristik Suisse, elle se passionne non seulement pour les belles images et les textes, mais, bien sûr, également pour les voyages. Elle adore explorer les coins les plus reculés du monde, à pied, avec son sac à dos. Et pour elle, ce sont avant tout, la nature et les animaux le point fort de ses voyages.

Ce n’est pas sans raison que le sultanat d’Oman est l’une des destinations émergentes des dernières années, comme je l’ai découvert lors d’un voyage de Mascate à Salalah. Le petit pays sur l’océan Indien séduit par un mélange de modernité, de tradition, de paysages impressionnants et d’hospitalité vécue.

Quand on pense à Oman, on pense spontanément aux déserts infinis, aux chameaux et aux tentes bédouines. Du moins, voilà l’image que j’avais au début. Une impression qui ne s’est pas révélée totalement fausse, mais qui ne rend nullement justice au pays et à son peuple.

Mascate – la ville blanche

Cela commence dès que l’on descend de l’avion à Mascate. De l’aéroport ultramoderne, on se dirige vers une ville tout aussi moderne, qui a su conserver son charme tout particulier. On ne trouve pas de gratte-ciel ici, mais des centres commerciaux, des halles de marché et des hôtels qui s’intègrent parfaitement à l’architecture traditionnelle de la ville. En plus de l’impressionnante Grande Mosquée du Sultan Qaboos, une promenade le long de la Corniche, la route côtière, est un point culminant absolu. Du port, on peut marcher pendant des kilomètres le long de la côte - ou comme nous, se détendre dans un des parcs publics qui invitent à faire une petite pause en cours de route.

Les amateurs de shopping peuvent visiter le souk - des vêtements aux épices, en passant par les souvenirs, on y trouve vraiment de tout. Mais il n’y a pas vraiment d’artisanat authentique ici, car à Mascate, malheureusement, l’offre est déjà limitée à la camelote bon marché habituelle que l’on trouve sur les marchés touristiques mondiaux. Mon conseil : mieux vaut acheter à Nizwa ou Salalah.

L’arrière-pays sauvage

En dehors de la ville, on a rapidement l’impression de se retrouver dans un monde totalement différent. Une impression qui se répète à maintes reprises au cours de ce voyage, bien que le pays ne soit pas si grand.

Dès que l’on quitte Mascate, le massif des monts Hajar se dresse devant nous. Seuls les villages et les gens chaleureux vêtus de leurs tenues traditionnelles nous rappellent que nous sommes toujours dans la péninsule arabique. Ici, nous sommes très loin des contes des 1001 nuits. C’est peut-être cela qui rend l’exploration des petits villages de montagne et des paysages accidentés si passionnante. Dès que l’on s’écarte de la route de quelques mètres, on se sent seul au monde et au plus tard au « Grand Canyon », avec vue sur le sommet du Djebel Shams, on se sent soudain très petit, mais également comblé.

Pour les passionnés de culture, un séjour plus long à Nizwa et ses environs est un must, et pas uniquement pour flâner dans le souk. Chaque vendredi, on y tient un marché au bétail et une visite à la forteresse de Nizwa et au château de Jabrin donnent un excellent aperçu du passé du pays.

Des paysages comme une peinture

Les amateurs de nature comme moi trouvent leur bonheur plus à l’ouest. Le désert de Wahiba Sands enchante par ses paysages sortis d’un livre d’images - des dunes de sable à perte de vue et un coucher de soleil époustouflant qui me restera encore longtemps gravé en mémoire. Mais je me souviendrai également du camp du désert qui, avec son luxe, ne correspond pas forcément à l’image des nuits arabiques. Les « tentes » avec portes coulissantes, terrasse et salle de bain en maçonnerie rappellent davantage des bungalows et ne créent pas vraiment d’ambiance. Mais cela n’affecte aucunement la beauté de la voûte céleste nocturne.

Le Wadi Bani Khalid est un autre point culminant avant de se diriger vers Sur et de revenir à la côte. Là, où la rivière se fraie son chemin à travers les rochers vers la côte tout au long de l’année, il devient clair que l’argent n’est pas d’une importance capitale pour les Omanais. Des bassins limpides parmi les rochers, y compris un spa naturel pour poissons, des piscines et des aires de pique-nique - tout cela sans devoir payer de droits d’entrée, pas de stands souvenirs qui pavent chaque mètre du chemin, et personne ne veut vous vendre quoi que ce soit. Il n’y a qu’un seul coffee shop, notamment parce que les Omanais offrent toujours et partout du café, du thé et des dattes à leurs hôtes.

Important pour les voyageurs : la plupart des bassins sont uniquement accessibles par un sentier escarpé, j’ai donc été reconnaissante pour mes chaussures robustes, et les vêtements longs sont un must pour nager. En Oman, le code vestimentaire islamique s’applique dans tous les lieux publics, c’est-à-dire que les épaules et les genoux doivent être couverts - même pour les hommes.

Salalah et le sud

De nouveau un tout autre monde attend les voyageurs au sud du pays, à Salalah. Une région mieux connue pour ses hôtels de plage que pour ses curiosités – à tort, à mon avis. Le Wadi Darbat avec ses cascades est, même en saison sèche, l’une des plus belles régions du pays. S’asseoir près des bassins naturels, une noix de coco fraîche à la main et tremper ses pieds dans l’eau froide, est un rêve. La côte est, elle aussi, spectaculaire. La région autour de Mughsail séduit avec ses kilomètres de plages de sable qui se fondent en une côte accidentée de roches volcaniques. Le fait que les célèbres « Blowholes » restent muets lors de ma visite en raison de la marée basse n’est pas vraiment une déception au vu de la vue sur l’océan Indien et des troupeaux de chameaux sur la plage.

Je me suis malgré tout un peu étonnée du fait que de nombreux visiteurs viennent ici justement pour des vacances balnéaires. En effet, le climat sec du nord est nettement plus agréable que la chaleur humide de Salalah et une promenade sur la plage de l’hôtel, certes très divertissante grâce aux escargots de mer, n’est probablement pas du goût de tout le monde si, à chaque pas, des créatures marines gluantes se frayent un chemin à travers le sable. Les ramasseurs de coquillages remarqueront bien vite que les centaines de magnifiques coquillages sont tous encore habités.

Au terme d’un voyage aussi varié, une boisson fraîche avec une vue sur l’océan est exactement ce qu’il me faut.

Texte & images : Sina Bauer

Date de publication : 25.4.2019

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